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(2020)

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Cette série est constituée de paysages peints sur différents matériaux de récupération.

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Ces compositions expérimentent l’extension de l’espace diégétique (l’espace du tableau traditionnel) à des supports multiples. Le caractère modulable et incrémentiel de ces supports donne au paysage peint une dimension potentiellement  infinie.

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Le paysage  s’en trouve fragmenté dans une logique déconstructiviste, et altéré par la nature des supports utilisés (surfaces lisses, texturées, rainurées, ...). ​

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L’ensemble de ces fragments constituent à leur tour un paysage, au sens d'une composition aléatoire de formes, textures et couleurs, détachée de l'idée de Nature. Ces étendues vertes et boisées recouvrant la matière plastique traduisent également le fantasme d'une Nature qui reprendrait ses droits face à la société productiviste qui est la notre. A la distinction classique entre Natura Naturata (Nature Naturée) et Natura Naturante (Natura Naturante), pourrait s’ajouter une Natura Resipiscens (Nature qui revient à elle, qui se remet).